POURQUOI ?

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Pourquoi débattre ? Ne pas chercher un consensus

Albert Camus disait  » la démocratie ce n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité ».

La réalisation de débats publics doit contribuer à un meilleur éclairage des nombreuses questions soulevées par la rencontre avec le cancer. L’objectif parait modeste et tient en un mot : débattre.

Le but de tels débats sur le cancer n’est donc pas de chercher un consensus entre participants mais plutôt de permettre et stimuler l’expression de toutes les parties prenantes au-delà de la position des experts du sujet. Le respect des positions, l’écoute de points de vue éventuellement contradictoires, font partie des valeurs apportées par le débat démocratique. 

La réflexion collective doit permettre à chacun de progresser dans la connaissance, mais pourra aussi influencer des attitudes ou actions ultérieures. Le débat démocratique autour de questions concrètes, favorisera le progrès dans « l’autonomie » des patients face aux questions de vie posées par la maladie qu’ils subissent.

« Nous n’avons pas l’ambition d’influer sur des enjeux nationaux ou internationaux majeurs, par un débat mené localement à l’IPC », commente le Professeur Maraninchi, initiateur du projet. Et pourtant, l’exercice porte une ambition forte, celle de la forme : la préparation du débat, de même que sa formalisation  sont des étapes importantes pour soutenir la loyauté et la qualité de l’échange entre les acteurs, des éléments fondamentaux d’un débat démocratique.

Ouvrir le débat comme nous essayons de le faire, c’est aussi faire appel à l’intelligence collective, à la voie de la co-construction pour élaborer les solutions de demain. C’est à partir de débats des acteurs de terrain que les solutions impliquant le quotidien des patients doivent être expérimentées.

« La forme, écrivait Victor Hugo, c’est le fond qui remonte à la surface »…

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